Comme l’on voit de loin sur la mer courroucée

Comme l’on voit de loin sur la mer courroucée

Une montagne d’eau d’un grand branle ondoyant,

Puis traînant mille flots, d’un gros choc aboyant

Se crever contre un roc, où le vent l’a poussée :
Comme on voit la fureur par l’Aquilon chassée

D’un sifflement aigu l’orage tournoyant,

Puis d’une aile plus large en l’air s’esbanoyant

Arrêter tout à coup sa carrière lassée :
Et comme on voit la flamme ondoyant en cent lieux

Se rassemblant en un, s’aiguiser vers les cieux,

Puis tomber languissante : ainsi parmi le monde
Erra la monarchie : et croissant tout ainsi

Qu’un flot, qu’un vent, qu’un feu, sa course vagabonde

Par un arrêt fatal s’est venue perdre ici.

Évaluations et critiques :

Comme l’on voit de loin sur la mer courroucée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre poésie avec le monde! Quelle est votre opinion sur ce poème?

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x