Pierre de RONSARD

Poète
Nationalité : France
Date/Lieu de naissance :11 septembre 1524, Château de la Poissonnière, Vallée-de-Ronsard, France
Date/Lieu de décès :27 décembre 1585, La Riche, France
Pierre de Ronsard, né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au Prieuré Saint-Cosme de Tours, est un des poètes français les plus importants du XVIᵉ siècle.

Pierre de Ronsard est un poète français.

Il est d’abord page de beaucoup d’aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l’ambassadeur Lazare de Baïf ; mais une grave maladie le rend à demi-sourd ; il doit donc réorienter son avenir.

Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel ; ce qui lui vaut de consacrer sa vie à la poésie.

Il s’installe à Paris en 1544. C’est là qu’il contribue à former la Pléiade, groupe d’écrivains qui se donnent comme mission d’enrichir la langue française et de créer une véritable littérature française. Grand humaniste, il devient le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay, qui rédige en 1549 “Défense et Illustration de la langue française”.

Ronsard ne fait pas d’études littéraires régulières, il apprend sous l’influence de beaucoup d’écrivains, d’abord auprès de l’helléniste français Jean Dorat qu’il a comme maître, au collège de Coqueret.

Il fréquente des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de cour ; il y participe activement à la vie des premiers salons et à l’activité de l’Académie de poésie et de musique, créée par Jean Antoine de Baïf. Il devient en 1558 poète officiel de la cour, avec le titre de conseiller et d’aumônier ordinaire du roi.

Grand humaniste, il veut une poésie inspirée de l’antiquité tant au niveau des thèmes qu’au niveau de la mythologie ; il renoue avec Homère, Virgile et Horace.

Auteur d’une œuvre vaste qui s’est porté aussi bien sur la poésie engagée et officielle dans le contexte des guerres de religions avec Les “Hymnes” et les “Discours” (1555-1564), que sur l’épopée avec “La Franciade” (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils “Odes” (1550-1552) et “Amours” (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).