Jules Barbey d'Aurevilly

Poète, Écrivain, Nouvelliste, Essayiste, Romancier, Journaliste
Nationalité : France
Date/Lieu de naissance :2 novembre 1808, Saint-Sauveur-le-Vicomte, France
Date/Lieu de décès :23 avril 1889, Paris, France
Signature
Jules-Amédée Barbey d’Aurevilly est né le 2 novembre 1808 dans la ville de Saint-Quentin, Aisne. Romancier et nouvelliste français, il s’est spécialisé dans les récits à suspense, qui explorent les motivations cachées et laissent entrevoir le mal sans s’intéresser explicitement au surnaturel. Il a eu une influence décisive sur des écrivains tels qu’Auguste Villiers de l’Isle-Adam, Henry James, Léon Bloy, Marcel Proust.

Jules Barbey d’Aurevilly est un romancier, nouvelliste, poète, critique littéraire, journaliste et polémiste français.

Il est issu de la petite noblesse normande profondément catholique. Un moment républicain et athée, il finit par adhérer à un monarchisme intransigeant sous l’influence de Joseph de Maistre.

Il revient au catholicisme vers 1846 et se fait le défenseur acharné de l’ultramontanisme et de l’absolutisme, tout en menant une vie élégante et désordonnée de dandy.

Il théorise d’ailleurs, avant Baudelaire, cette attitude de vie dans son essai sur le dandysme et George Brummell. Ses choix idéologiques nourriront une œuvre littéraire, d’une grande originalité, fortement marquée par la foi catholique et le péché.

Son œuvre la plus reconnue est sans doute “Les Diaboliques”, publiée en 1874, un recueil de nouvelles empreint de réalisme historique et d’un surnaturalisme exalté.

Le Rideau cramoisi a été adapté au cinéma et réalisé par Alexandre Astruc en 1952, avec Anouk Aimée. Le film a obtenu le Prix Louis-Delluc.

La série de bande dessinée Hauteclaire (Scénario : Laurent-Frédéric Bollée; dessins : Benoît Lacou) est librement inspirée du “Bonheur dans le crime”.

Critique littéraire prolifique, il contribue à faire découvrir Stendhal et à réhabiliter Balzac. Il défend également “Les Fleurs du mal” de Baudelaire et consacre à “Madame Bovary” de Flaubert une critique favorable mais sévère. Son œuvre a été saluée par Baudelaire et plusieurs écrivains ont loué son talent extravagant, notamment à la fin de sa vie. Hugo, Flaubert ou Zola, quant à eux, ne l’appréciaient pas. Ses « héritiers » sont Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau ou Paul Bourget et sa vision du catholicisme a exercé une profonde influence sur l’œuvre de Bernanos.