Jean Froissart

Chroniqueur, Poète, Chanoine, Historien
Nationalité : France
Date/Lieu de naissance :1337, Valenciennes, France
Date/Lieu de décès : 1405, Chimay, Belgique
Jean Froissart ou Jehan Froissart, né vers 1337 à Valenciennes et mort vers 1410 à Chimay, est l’un des plus importants chroniqueurs de l’époque médiévale. Ses Chroniques couvrent la première moitié de la guerre de Cent Ans, à partir de la déposition d’Édouard II en 1326 jusqu’à 1400.

Jean Froissart ou Jehan Froissart est l’un des plus importants chroniqueurs de l’époque médiévale.

Il commence à travailler en tant que négociant mais abandonne bientôt pour la prêtrise à laquelle son père le destine. Il reçoit alors l’éducation religieuse qu’on destine aux clercs.

Clerc cultivé, le jeune homme préfère la vie et les plaisirs. Aussi, vers l’âge de 24 ans, il devient poète et ses activités le désignent comme historien officiel à la cour de Philippa de Hainaut, l’épouse d’Édouard III d’Angleterre.

Les mémoires de son temps au service de Philippa, entre 1361 et 1369, seront regroupées avec les récits d’autres événements dont il avait été témoin, dans le premier livre de ses Chroniques.

Il voyage autour de l’Angleterre, de l’Écosse, du Pays de Galles, de la France, de la Flandre et de l’Espagne, recueillant la matière première de sa chronique.

Après la publication de ce premier livre, et après la mort de Philippa, il bénéficie de la protection du duc de Venceslas et de Jeanne de Brabant, puis du comte de Blois jusqu’en 1391, ou encore d’Aubert de Bavière et de Guillaume IV de Hainaut qui lui permet de poursuivre le travail touchant aux Chroniques.

Il reçoit en récompense le bénéfice ecclésiastique d’Estinnes, un village près de Binche et devient ensuite chanoine de Chimay, ce qui le libère des soucis financiers.

La date et les circonstances de sa mort sont inconnues, il semblerait avoir fini ses jours à l’Abbaye Sainte-Monégonde de Chimay.

Pendant des siècles, les chroniques de Froissart ont été reconnues comme l’expression majeure de la renaissance chevaleresque dans l’Angleterre et la France du XIVe siècle.

Il s’agit également d’une des sources les plus importantes sur la première moitié de la guerre de Cent Ans.