Sous le pagne lisse du ciel d’été,

Le soleil a saccagé

Le velours vert des jours d’enfance.

Et les grêles, les orages

Ont déchaîné la fureur de leurs bandes barbares,

Dans la plaine où soupire le silence

Affaissé, les cigales tout ivres de sang

Trompètent mes défaites,

Qu’ils dorment les morts d’hier !
Dans tes yeux de fraîcheur et d’aube,

Parfumés de l’odeur d’automne,

A reverdi mon idéal régénéré,

Je veux, sous les étendards de tes cils, bercé

Par la flûte matinale des pelouses tendres,

Dormir en attendant quel grand réveil sanglant !

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Régénération
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