Là, sous la treille, parmi le feuillage

il nous arrive de le deviner :

son front rustique d’enfant sauvage,

et son antique bouche mutilée…
La grappe devant lui devient pesante

et semble fatiguée de sa lourdeur,

un court moment on frôle l’épouvante

de cet heureux été trompeur.
Et son sourire cru, comme il l’infuse

à tous les fruits de son fier décor ;

partout autour il reconnaît sa ruse

qui doucement le berce et l’endort.

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Eros (III)
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