À Gabriel Marc.
La nuit se mêle encore à de vagues pâleurs ;

L’étoile naît, jetant son reflet qui se brouille

Dans la mare dormante où croupit la grenouille.

Les champs, les bois n’ont plus ni formes ni couleurs.
Leurs calices fermés, s’assoupissent les fleurs.

Entrevue à travers le brouillard qui la mouille,

La faucille du ciel fond sa corne et se rouille.

La brume égraine en bas les perles de ses pleurs.
Les constellations sont à peine éveillées,

Et les oiseaux, blottis sous les noires feuillées,

Goûtent, le bec sous l’aile, un paisible repos.
Et dans ce grand sommeil de l’être et de la terre,

Longtemps chante, rêveuse et douce, des crapauds

Mélancoliquement la flûte solitaire.

Évaluations et critiques :

Nocturne
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