Ultima gloria

Du grand rêve païen par les âges déchue,

Femme, cette douceur amère t’est échue

De garder, sur ton front cher et découronné,

Rameau toujours vivant, le laurier de Daphné.
Si tu n’es plus debout, aux temps durs où nous sommes

Entre l’amour des Dieux et le culte des hommes,

Les poètes du moins, te gardant de l’affront,

Devant tes pieds sacrés courbent encor le front.
Sous le désir troublé dont l’effroi les tourmente,

Ils ne t’appellent plus leur soeur ou leur amante,

Mais regardent, pensifs, luire dans ta Beauté

Le dernier rayon d’or de l’immortalité !

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Ultima gloria
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