Ô corps tout secoué de prochaines musiques !

Lié contre la table où pèse ton sang noir,

laisse-toi transporter d’un rire dramatique

et de honteuse ardeur embellis ton espoir.
Fils indigne de l’or natal, apôtre étrange,

je désire la mer mon patrimoine bleu ;

j’épuise tous mes cris dans les ailes d’un ange,

je tente d’acquérir la sagesse du feu.
Ah ! que craindrait mon corps du printemps sur la terre ?

Je vendange ma vigne avec gloire et colère,

mon amour a repris la face de la nuit.
- Et dans le bruit mortel que fait l’aube criante

voici ! Je reconnais, généreuse et riante,

la Muse au coeur flambant, la porteuse de fruits !

Évaluations et critiques :

Récompense
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x