Par quels froids Océans, depuis combien d’hivers,

- Qui le saura jamais, Conque frêle et nacrée ! -

La houle sous-marine et les raz de marée

T’ont-ils roulée au creux de leurs abîmes verts ?
Aujourd’hui, sous le ciel, loin des reflux amers,

Tu t’es fait un doux lit de l’arène dorée.

Mais ton espoir est vain. Longue et désespérée,

En toi gémit toujours la grande voix des mers.
Mon âme est devenue une prison sonore :

Et comme en tes replis pleure et soupire encore

La plainte du refrain de l’ancienne clameur ;
Ainsi du plus profond de ce coeur trop plein d’Elle,

Sourde, lente, insensible et pourtant éternelle,

Gronde en moi l’orageuse et lointaine rumeur.

Évaluations et critiques :

La conque
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