Vous qui sur mon front, toute en larmes

Vous qui sur mon front, toute en larmes,

Pressez vos yeux pour ne plus voir

Les feuilles du berceau de charmes

Sur le sable humide pleuvoir,
Dans le brouillard funèbre où glissent

Ces ombres des jours révolus,

Pauvre enfant dont les cils frémissent,

Vous qui pleurez, ne pleurez plus.
Car bientôt, dans les avenues,

Décembre transparent et bleu

Etendra sur les branches nues

Ses belles nuits d’astres en feu,
Et, perçant les voûtes profondes

Qui les séparaient de l’azur,

Nos coeurs approcheront les mondes

Etincelants de l’amour pur.
Ô tendre femme que l’automne

Glace et brise comme les fleurs,

Vers ces bois demain sans couronne

Levez des yeux libres de pleurs
Chaque feuille morte qui tombe

Nous découvre un peu plus de ciel ;

Quand l’amour descend vers sa tombe,

On voit mieux le jour éternel.

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Vous qui sur mon front, toute en larmes
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