Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre…

Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre,

Les arbres chevelus ; tu fais obéir l’astre

Et le flot ; ta pensée orageuse dans l’air

S’élance avec le vol furieux de l’éclair,

Et, nautonier, tu prends les cieux à l’abordage.

Cependant, le plus clair de ton vaste héritage,

Ce que tu sauveras de cent débris flottants,

Le trésor qui te reste en somme, et que le Temps

Ne dispersera pas avec sa rude haleine,

O vainqueur des soleils, c’est la gloire d’Hélène,

Le divin Péléide en pleurs pour Briséis,

Et le vieux sang qui fume au bord du Simoïs.
Juin 1846.

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Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre…
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