La Grande Chambre

Et voici quelle était la chambre hospitalière

Où l’étranger trouvait bon gîte et réconfort,

Où les fils étaient nés, où l’aïeul était mort,

Où l’on avait tassé ce grand corps dans sa bière.
Aux kermesses, aux jours de foire et de décor,

La ferme y célébrait la fête coutumière,

Et jadis, quand vivait encore la fermière,

Elle y trônait, au centre, avec ses pendants d’or.
Les murs étaient crépis, deux massives armoires

Étalaient dans les coins leur bois zébré de moires ;

Au fond, un christ en plâtre expirait sous un dais,
Le front troué, les yeux ouverts sur les ivresses ;

Et le parfum des lards et la senteur des graisses

Montaient vers son coeur nu, comme un encens mauvais.

Évaluations et critiques :

La Grande Chambre
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x