D’autres viendront par la prée
S’asseoir au banc de la porte;
Tu souriras belle et parée,
Du seuil, à ta jeune escorte:
Ils marcheront à ta suite
Aux rayons de ton printemps
- Qu’ont-ils à courir si vite?
Moi, j’eus, aussi, leurs vingt ans
Ils auront tes sourires
Et ta jeunesse enchantée…
Qu’importe? qu’en sauront-ils dire:
Moi seul, je t’aurai chantée.
1899
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