Le vent impur des étables

Vient d’ouest, d’est, du sud, du nord.

On ne s’assied plus aux tables

Des heureux, puisqu’on est mort.
Les princesses aux beaux râbles

Offrent leurs plus doux trésors.

Mais on s’en va dans les sables

Oublié, méprisé, fort.
On peut regarder la lune

Tranquille dans le ciel noir.

Et quelle morale ?… aucune.
Je me console à vous voir,

A vous étreindre ce soir

Amie éclatante et brune.

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Liberté
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