Le soir sur l’eau

La noire gondole se glissait le long des palais de marbre,

comme un bravo qui court à quelque aventure de nuit, un

stylet et une lanterne sous sa cape.
Un cavalier et une dame y causaient d’amour : –  » Les

orangers si parfumés, et vous si indifférente ! Ah !

signora, vous êtes une statue dans un jardin !
- Ce baiser est-il d’une statue, mon Georgio ? pourquoi

boudez-vous ? – Vous m’aimez donc ? – Il n’est pas au

ciel une étoile qui ne le sache et tu ne le sais pas ?
- Quel est ce bruit ? – Rien, sans doute le clapotement

des flots qui monte et descend une marche des escaliers

de la Giudecca.
- Au secours ! au secours ! – Ah ! mère du Sauveur, quel-

qu’un qui se noie ! – Écartez-vous ; il est confessé « ,

dit un moine qui parut sur la terrasse.
Et la noire gondole força de rames, se glissant le long

des palais de marbre comme un bravo qui revient de quelque

aventure de nuit, un stylet et une lanterne sous sa cape.

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Le soir sur l’eau
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