Enfin la belle Aurore, a tant versé de pleurs,

Que l’aimable Printemps nous fait revoir ses charmes ;

Il peint en sa faveur, les herbes et les fleurs,

Et tout ce riche Émail, est l’effet de ses larmes.
Cibèle que l’Hiver accablait de douleurs,

Et qui souffrait des vents les insolents vacarmes ;

Mêle parmi ses Tours, les plus vives couleurs,

Et triomphe à la fin par ces brillantes Armes.
Les Roses et les Lis, d’un merveilleux éclat,

Confondent la blancheur, au beau lustre incarnat ;

La Tulipe changeante, étale sa peinture :
Le Narcisse agréable, à l’Anémone est joint ;

Bref, tout se rajeunit ; tout change en la Nature ;

Mais superbe Philis, mon sort ne change point.

Évaluations et critiques :

Le printemps
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