C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe

Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant

Domine le brouillard, et défie en passant

L’aile de la tempête et le choc de la trombe.
Énorme pan de roc, colosse menaçant

Dont le flanc narguerait le boulet et la bombe,

Qui monte d’un seul jet dans la nue, et retombe

Dans le gouffre insondable où sa base descend.
Quel caprice a dressé cette sombre muraille ?

Caprice ! qui le sait ? Hardi celui qui raille

Ces aveugles efforts de la fécondité !
Cette masse nourrit mille plantes vivaces ;

L’hirondelle des monts niche dans ses crevasses ;

Et le monstre farouche a sa paternité.
(1873)

Évaluations et critiques :

Le cap Trinité
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x