Des vastes mers tableau philosophique,

Tu plais au coeur de chagrins agité :

Quand de ton sein par les vents tourmenté,

Quand des écueils et des grèves antiques

Sortent des bruits, des voix mélancoliques,

L’âme attendrie en ses rêves se perd,

Et, s’égarant de penser en penser,

Comme les flots de murmure en murmure,

Elle se mêle à toute la nature :

Avec les vents, dans le fond des déserts,

Elle gémit le long des bois sauvages,

Sur l’Océan vole avec les orages,

Gronde en la foudre, et tonne dans les mers.
Mais quand le jour sur les vagues tremblantes

S’en va mourir ; quand, souriant encor,

Le vieux soleil glace de pourpre et d’or

Le vert changeant des mers étincelantes,

Dans des lointains fuyants et veloutés,

En enfonçant ma pensée et ma vue,

J’aime à créer des mondes enchantés

Baignés des eaux d’une mer inconnue.

L’ardent désir, des obstacles vainqueur,

Trouve, embellit des rives bocagères,

Des lieux de paix, des îles de bonheur,

Où, transporté par les douces chimères,

Je m’abandonne aux songes de mon coeur.

Évaluations et critiques :

La Mer
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