La luxure

L’aigle voit de plus en plus s’effacer les pistes de la mémoire gelée

L’étendue de solitude rend à peine visible la proie filante

A travers chacune des régions

Où l’on tue où l’on est tué sans contrainte

Proie insensible

Projetée indistinctement

En deçà du désir et au-delà de la mort
Le rêveur embaumé dans sa camisole de force

Entouré d’outils temporaires

Figures aussitôt évanouies que composées

Leur révolution célèbre l’apothéose de la vie déclinante

La disparition progressive des parties léchées

La chute des torrents dans l’opacité des tombeaux

Les sueurs et les malaises annonciateurs du feu central

L’univers enfin de toute sa poitrine athlétique

Nécropole fluviale

Après le déluge des sourciers
Ce fanatique des nuages

A le pouvoir surnaturel

De déplacer sur des distances considérables

Les paysages habituels

De rompre l’harmonie agglomérée

De rendre méconnaissables les lieux funèbres

Au lendemain des meurtres productifs

Sans que la conscience originelle

Se couvre du purificateur glisse

Évaluations et critiques :

La luxure
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