Joujoux d’Allemagne

L’autre soir, je voyais la petite Marie

Rester, près de la lampe, en extase et sans voix ;

Car elle avait tiré de son coffre de bois

Ce jouet d’Allemagne appelé bergerie.
Les moutons étaient gros comme la métairie

Qui, certes, n’aurait pu loger les villageois ;

Les arbres sur leurs pieds naïfs étaient tout droits,

Et le vieux tapis vert jouait mal la prairie.
Et moi, plus que l’enfant, je me suis amusé,

Et puisque le voyage, hélas ! m’est refusé,

Une heure j’ai joui d’un mirage illusoire.
L’odeur de ces joujoux mal taillés et mal peints

M’a permis de courir tes déserts de sapins,

Et j’ai connu ton ombre immense, ô forêt Noire !

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Joujoux d’Allemagne
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