Je veus lire en trois jours l’Iliade d’Homere

Je veus lire en trois jours l’Iliade d’Homere,

Et pour-ce, Corydon, ferme bien l’huis sur moy.

Si rien me vient troubler, je t’asseure ma foy

Tu sentiras combien pesante est ma colere.
Je ne veus seulement que nostre chambriere

Vienne faire mon lit, ton compagnon, ny toy,

Je veus trois jours entiers demeurer à requoy,

Pour follastrer apres une sepmaine entiere.
Mais si quelqu’un venoit de la part de Cassandre,

Ouvre lui tost la porte, et ne le fais attendre,

Soudain entre en ma chambre, et me vien accoustrer.
Je veus tant seulement à luy seul me monstrer :

Au reste, si un Dieu vouloit pour moy descendre

Du ciel, ferme la porte, et ne le laisse entrer.

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Je veus lire en trois jours l’Iliade d’Homere
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