Je courais la Russie

Je courais la Russie… — Oui, Monsieur, me dit-elle,

Jaune et pâle, avec ça toute argot et dentelle ;

Un breva dans ses doigts enfume un diamant.

Elle reprit : Eh bien, foi de femme qui ment,

Quoi ! je trouve, un matin que j’étais seule au monde,

Un cigare d’un rond, perdu dans ma profonde,

Et qui causait avec de vieilles notes, là.

Je l’allumai dans un gai « laï tou la la »,

Et j’ai connu, par un exil sans espérance,

Le charme d’un petit bordeaux — sentant la France !

Évaluations et critiques :

Je courais la Russie
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x