(écrit après la Saint-Barthélemy)
Pauvres Cors où logeoyent ces esprits turbulans,

Naguieres la terreur des Princes de la terre,

Mesmes contre le ciel osans faire la guerre,

Deloiaux, obstinez, pervers et violans :
Aujourdhuy le repas des animaux volans

Et rampans charogniers, et de ces vers qu’enserre

La puante voirie, et du peuple qui erre

Sous les fleuves profonds en la mer se coulans :
Pauvres Cors, reposez, si vos malheureux os,

Nerfs et veines et chair, sont dignes de repos,

Qui ne purent soufrir le repos en la France.
Esprits dans les carfours toutes les nuits criez :

O Mortels avertis et voiez et croiez,

Que le forfait retarde et ne fuit la vengeance.

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