à Philippe Soupault.
Ses yeux ont tout un ciel de larmes.
Ni ses paupières ni ses mains
Ne sont une nuit suffisante
Pour que la douleur s’y cache.
Il ira demander
Au Conseil des Visages
S’il est encore capable
De chasser sa jeunesse
Et d’être dans la plaine
Le pilote du vent.
C’est une affaire d’expérience :
Il prend sa vie par le milieu.
Seuls, les plateaux de la balance…
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