Complainte du vent qui s’ennuie la nuit

Ta fleur se fane, ô fiancée ?

Oh ! Gardes-en encore un peu

La corolle qu’a compulsée

Un soir d’ennui trop studieux !

Le vent des toits qui pleure et rage,

Dans ses assauts et ses remords,

Sied au nostalgique naufrage

Où m’a jeté ta toison-d’or.
Le vent assiège,

Dans sa tour,

Le sortilège

De l’amour ;

Et, pris au piège,

Le sacrilège

Geint sans retour.
Ainsi, mon Idéal sans bride

T’ubiquitait de ses sanglots,

Ô calice loyal mais vide

Qui jouais à me rester clos ?

Ainsi dans la nuit investie,

Sur tes pétales décevants,

L’Ange fileur d’eucharisties

S’afflige tout le long du vent.
Le vent assiège,

Dans sa tour,

Le sortilège

De l’amour,

Et, pris au piège,

Le sacrilège

Geint sans retour.
Ô toi qu’un remords fait si morte,

Qu’il m’est incurable, en tes yeux,

D’écouter se morfondre aux portes

Le vent aux étendards de cieux !

Rideaux verts de notre hypogée,

Marbre banal du lavabo,

Votre hébétude ravagée

Est le miroir de mon tombeau.
Ô vent, allège

Ton discours

Des vains cortèges

De l’humour ;

Je rentre au piège,

Peut-être y vais-je

Tuer l’amour !

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Complainte du vent qui s’ennuie la nuit
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