Amour, tu sembles …

Amour tu semble au phalange qui point

Lui de sa queüe, et toi de ta quadrelle :

De tous deux est la pointure mortelle,

Qui rempe au coeur, et si n’aparoist point.
Sans soufrir mal tu me conduis au point

De la mort dure, et si ne voy par quelle

Playe je meurs, ny par quelle moüelle

Ton venin s’est autour de mon coeur joint.
Ceus qui se font saigner le pié dans l’eau,

Meurent sans mal, pour un crime nouveau

Fait à leur roy, par traitreuse cautelle :
Je meurs comme eus, voire et si je n’ay fait

Encontre amour, ni traison, ni forfait,

Si trop aymer un crime ne s’appelle.

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Amour, tu sembles …
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