A ma femme endormie

Tu dors en croyant que mes vers

Vont encombrer tout l’univers

De désastres et d’incendies ;

Elles sont si rares pourtant

Mes chansons au soleil couchant

Et mes lointaines mélodies.
Mais si je dérange parfois

La sérénité des cieux froids,

Si des sons d’acier ou de cuivre

Ou d’or, vibrent dans mes chansons,

Pardonne ces hautes façons,

C’est que je me hâte de vivre.
Et puis tu m’aimeras toujours.

Éternelles sont les amours

Dont ma mémoire est le repaire ;

Nos enfants seront de fiers gas

Qui répareront les dégâts,

Oue dans ta vie a faits leur père.
Ils dorment sans rêver à rien,

Dans le nuage aérien

Des cheveux sur leurs fines têtes ;

Et toi, près d’eux, tu dors aussi,

Ayant oublié, le souci

De tout travail, de toutes dettes.
Moi je veille et je fais ces vers

Qui laisseront tout l’univers

Sans désastre et sans incendie ;

Et demain, au soleil montant

Tu souriras en écoutant

Cette tranquille mélodie.

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A ma femme endormie
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