L’Étable

Et pleine d’un bétail magnifique, l’étable,

A main gauche, près des fumiers étagés haut,

Volets fermés, dormait d’un pesant sommeil chaud,

Sous les rayons serrés d’un soleil irritable.
Dans la moite chaleur de la ferme au repos,

Dans la vapeur montant des fumantes litières,

Les boeufs dressaient le roc de leurs croupes altières

Et les vaches beuglaient très doux, les yeux mi-clos.
Midi sonnant, les gars nombreux curaient les auges

Et les comblaient de foins, de lavandes, de sauges,

Que les bêtes broyaient d’un lourd mâchonnement ;
Tandis que les doigts gourds et durcis des servantes

Étiraient longuement les mamelles pendantes

Et grappillaient les pis tendus, canaillement.

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L’Étable
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