Poison perdu

Des nuits du blond et de la brune

Pas un souvenir n’est resté ;

Pas une dentelle d’été,

Pas une cravate commune.
Et sur le balcon, où le thé

Se prend aux heures de la lune.

Il n’est resté de trace aucune,

Aucun souvenir n’est resté,
Au bord d’un rideau bleu piquée,

Luit une épingle à tête d’or

Comme un gros insecte qui dort.
Pointe d’un fin poison trempée,

Je te prends, sois-moi préparée

Aux heures des désirs de mort.

Évaluations et critiques :

Poison perdu
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre interprétation de ce poème et faites-nous part de vos idées créatives!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x