Epitaphe pour lui-même

Il fut le très subtil musicien des vents

Qui se plaignent en de nocturnes symphonies ;

Il nota le murmure des herbes jaunies

Entre les pavés gris des cours d’anciens couvents.
Il trouva sur la viole des dévots servants

Pour ses maîtresses des tendresses infinies ;

Il égrena les ineffables litanies

Ou s’alanguissent tous les amoureux fervents.
Un soir, la chair brisée aux voluptés divines,

Il détourna du ciel son front fleuri d’épines,

Et se coucha, les pieds meurtris et le coeur las.
Ô toi, qui, dégoûté du rire et de la lutte

Odieuse, vibras aux sanglots de sa flûte,

Poète, ralentis le pas : cy dort Heirclas.

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Epitaphe pour lui-même
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