Pour me plaindre ou m’aimer je ne cherche personne ;

J’ai planté l’arbre amer dont la sève empoisonne.

Je savais, je devais savoir quel fruit affreux

Naît d’une ronce aride au piquant douloureux.

Je saigne. Je me tais. Je regarde sans larmes

Des yeux pour qui mes pleurs auraient de si doux charmes.
Dans le fond de mon coeur je renferme mon sort,

Et mon étonnement, et mes cris, et ma mort.

Oui ! Je veux bien mourir d’une flèche honteuse,

Mais sauvez-moi, mon Dieu ! De la pitié menteuse.

Oh ! La pitié qui ment ! Oh ! Les perfides bras

Valent moins qu’une tombe à l’abri des ingrats.

Évaluations et critiques :

La ronce
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