Si celui qui s’apprête à faire un long voyage

Si celui qui s’apprête à faire un long voyage

Doit croire celui-là qui a jà voyagé,

Et qui des flots marins longuement outragé,

Tout moite et dégouttant s’est sauvé du naufrage,
Tu me croiras, Ronsard, bien que tu sois plus sage,

Et quelque peu encor (ce crois-je) plus âgé,

Puisque j’ai devant toi en cette mer nagé,

Et que déjà ma nef découvre le rivage.
Donques je t’avertis que cette mer romaine,

De dangereux écueils et de bancs toute pleine,

Cache mille périls, et qu’ici bien souvent,
Trompé du chant pipeur des monstres de Sicile,

Pour Charybde éviter tu tomberas en Scylle,

Si tu ne sais nager d’une voile à tout vent.

Évaluations et critiques :

Si celui qui s’apprête à faire un long voyage
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x