Notre Père qui êtes aux cieux (Oh! là-haut,
Infini qui êtes donc si inconcevable!)
Donnez-nous notre pain quotidien… – Oh! plutôt,
Laissez-nous nous asseoir un peu à Votre Table!….
Dites! nous tenez-vous pour de pauvres enfants
À qui l’on doit encor cacher les Choses Graves?
Et Votre Volonté n’admet-elle qu’esclaves
Sur cette terre comme au ciel?… – C’est étouffant!
Au moins, Ne nous induisez pas, par vos sourires
En la tentation de baiser votre cœur !
Et laissez-nous en paix,morts aux mondes meilleurs,
Paître, dans notre coin, et forniquer, et rire!…
Paître, dans notre coin, et forniquer, et rire!….
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