Oyez, au physique comme au moral,

Ne suis qu’une colonie de cellules

De raccroc; et ce sieur que j’intitule

Moi, n’est, dit-on, qu’un polypier fatal!
De mon cœur un tel, à ma chair védique,

Comme de mes orteils à mes cheveux,

Va-et-vient de cellules sans aveu,

Rien de bien solvable et rien d’authentique.
Quand j’organise une descente en Moi,

J’en conviens, je trouve là, attablée,

Une société un peu bien mêlée,

Et que je n’ai point vue à mes octrois.
Une chair bêtement staminifère,

Un cœur illusoirement pistillé,

Sauf certains soirs, sans foi, ni loi, ni clé,

Où c’est précisément tout le contraire.
Allez, c’est bon. Mon fatal polypier

A distingué certaine polypière;

Son monde n’est pas trop mêlé, j’espère….

Deux yeux café, voilà tous ses papiers.

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Ballade
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