L’Amazone sourit au dessus des ruines,

Tandis que le soleil, las de luttes, s’endort.

La volupté du meurtre a gonflé ses narines :

Elle exulte, amoureuse étrange de la mort.
Elle aime les amants qui lui donnent l’ivresse

De leur fauve agonie et de leur fier trépas,

Et, méprisant le miel de la mièvre caresse,

Les coupes sans horreur ne la contentent pas.
Son désir, défaillant sur quelque bouche blême

Dont il sait arracher le baiser sans retour,

Se penche avec ardeur sur le spasme suprême,

Plus terrible et plus beau que le spasme d’amour.

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Amazone
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