C’est pour t’avoir vue
penchée à la fenêtre ultime,
que j’ai compris, que j’ai bu
tout mon abîme.
En me montrant tes bras
tendus vers la nuit,
tu as fait que, depuis,
ce qui en moi te quitta,
me quitte, me fuit…
Ton geste, fut-il la preuve
d’un adieu si grand,
qu’il me changea en vent,
qu’il me versa dans le fleuve ?
Partagez votre opinion et dites-nous ce que vous pensez de ce poème. Montrez-nous que vous êtes un grand poète!