L’auberge

Murs blancs, toit rouge, c’est l’Auberge fraîche au bord

Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne,

L’Auberge gaie avec le Bonheur pour enseigne.

Vin bleu, pain tendre, et pas besoin de passe-port.
Ici l’on fume, ici l’on chante, ici l’on dort.

L’hôte est un vieux soldat, et l’hôtesse, qui peigne

Et lave dix marmots roses et pleins de teigne,

Parle d’amour, de joie et d’aise, et n’a pas tort !
La salle au noir plafond de poutres, aux images

Violentes, Maleck Adel et les Rois Mages,

Vous accueille d’un bon parfum de soupe aux choux.
Entendez-vous ? C’est la marmite qu’accompagne

L’horloge du tic-tac allègre de son pouls.

Et la fenêtre s’ouvre au loin sur la campagne.

Évaluations et critiques :

L’auberge
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