Au pommeau de l’épée on lit : Calixte Pape.

La tiare, les clefs, la barque et le tramail

Blasonnent, en reliefs d’un somptueux travail,

Le Boeuf héréditaire armoyé sur la chappe.
A la fusée, un Dieu païen, Faune ou Priape,

Rit, engainé d’un lierre à graines de corail ;

Et l’éclat du métal s’exalte sous l’émail

Si clair, que l’estoc brille encor plus qu’il ne frappe.
Maître Antonio Perez de Las Cellas forgea

Ce bâton pastoral pour le premier Borja,

Comme s’il pressentait sa fameuse lignée ;
Et ce glaive dit mieux qu’Arioste ou Sannazar,

Par l’acier de sa lame et l’or de sa poignée,

Le pontife Alexandre et le prince César.

Évaluations et critiques :

L’estoc
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