La roue est la plus belle découverte de l’homme et la seule

il y a le soleil qui tourne

il y a la terre qui tourne

il y a ton visage qui tourne sur l’essieu de ton cou quand tu pleures

mais vous minutes n’enroulerez-vous pas sur la bobine à

vivre le sang lapé

l’art de souffrir aiguisé comme des moignons d’arbre par les

couteaux de l’hiver

la biche saoule de ne pas boire

qui me pose sur la margelle inattendue ton

visage de goélette démâtée

ton visage

comme un village endormi au fond d’un lac

et qui renaît au jour de l’herbe et de l’année

germe

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La roue
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