L’air fraichit. Le soleil plonge au ciel radieux.

Le bétail ne craint plus le taon ni le bupreste.

Aux pentes de l’Othrys l’ombre est plus longue.

Reste, Reste avec moi, cher hôte envoyé par les Dieux.
Tandis que tu boiras un lait fumant, tes yeux

Contempleront du seuil de ma cabane agreste,

Des cimes de l’Olympe aux neiges du Thymphreste,

La riche Thessalie et les monts glorieux.
Vois la mer et l’Eubée et, rouge au crépuscule,

Le Callidrome sombre et l’Oeta dont Hercule

Fit son bûcher suprême et son premier autel ;
Et là-bas, à travers la lumineuse gaze,

Le Parnasse où, le soir, las d’un vol immortel,

Se pose, et d’où s’envole, à l’aurore, Pégase !

Évaluations et critiques :

Sur l’Othrys
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