Viens. Le sentier s’enfonce aux gorges du Cyllène.

Voici l’antre et la source, et c’est là qu’il se plaît

A dormir sur un lit d’herbe et de serpolet

A l’ombre du grand pin où chante son haleine.
Attache à ce vieux tronc moussu la brebis pleine.

Sais-tu qu’avant un mois, avec son agnelet,

Elle lui donnera des fromages, du lait ?

Les Nymphes fileront un manteau de sa laine.
Sois-nous propice, Pan ! ô Chèvre-pied, gardien

Des troupeaux que nourrit le mont Arcadien,

Je t’invoque… Il entend ! j’ai vu tressaillir l’arbre.
Partons. Le soleil plonge au couchant radieux.

Le don du pauvre, ami, vaut un autel de marbre,

Si d’un coeur simple et pur l’offrande est faite aux Dieux.

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Les bergers
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