Les Fonderies D’enochia

«Au Paradis...» C'est le plus doux mensonge qu'invoque l'aïeule assise au bord du lit quand son corps alourdi dément la profondeur du ciel aux petits dont la nuque est

baignée par l'eau du premier rêve.
Elle continue dans le noir et n'est plus que sa voix disant la construction d'Eden, la fin des Élohim, les fougères généreuses pour cacher la honte animale, et le nombre des

fils à celui des étoiles égal.
Des mots restent encore traversant la tête des assoupis quand elle redescend dans la cuisine où les bruits du ménage parlent des fonderies d'Enochia.
Un enfant dans la chambre atteint déjà les couches ténues de l'atmosphère où le froid et l'absence d'humidité montrent qu'il va toucher aux fondations de

Jérusalem.

Dominique Pagnier

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Les Fonderies D’enochia
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