L'amour des eaux qu'on a dans le Vallage, l'admiration pour le travail de l'air qui triomphe de l'arbre en automne, l'amitié de la flamme qui veille au fond d'anciennes commanderies sur la

position nocturne des bêtes, voilà le cœur subsistant au corps qui retourne à la terre.
Mais l'avait prédit une vieille écriture d'enfant : cette génération passe, les hommes sont moins travailleurs. Sur les seuils, seule reste la majesté des veuves qui

ont tout ignoré de l'amour.
Des solitaires marchent sur les coteaux, priant Notre-Dame du Silence dont l'éternel mutisme est à tout bonheur acquiescement.

Dominique Pagnier
Solitude

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Solitudes
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