Maintenant qu'on le redescend, le corps du Prince est silencieux. On lui retire sa couronne ; une voix parmi les femmes demande encore à la ravoir avant que ne s'en empare le mensonge de
l'Écriture.
De là-haut, on devait voir toute la composition du monde et l'ignorance de qui vit sous la protection des collines : la fille qui prend son bain sans savoir que la regarde le fils du
maître caché dans la même aubépine où l'on a cueilli ce matin le tortil du supplice.
Après, il est pris de sueurs dès qu'à table on lui demande ce que sont à sa tempe, à sa joue toutes ces égratignures qui forment des lettres miraculeuses.
Dominique Pagnier
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