Les dimanches de chasse, l'immense solitude des femmes ; leurs ouvrages arrêtés par le soir, et l'angoisse de la décomposition qui saisit leur chair, à lire des journaux sur
des rois malheureux.
Mais dès que les hommes rentrés du bois avouent à mots couverts avoir par erreur tiré une mère, la honte qu'elles ont de leurs formes bestiales.
Agonisant, les cervidés recommandent leurs corps à quelque saint crépusculaire qui d'un souffle sèche leurs yeux grands ouverts.
Chose obscure de Dieu qu'arborent dans les dernières convulsions de la pensée certains gibiers glorieux des forêts hercyniennes !
Dominique Pagnier
Poèmes pour Mamans
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