Pour toutes les saisons et pour tous les climats,

Dieu fit, sage toujours, les bêtes et les plantes.

Tandis que du grand froid l'ours aime les frimas,

De l'Atlas le lion suit les gorges brûlantes.
Dans les monts, sur les pics que nous n'atteignons pas,

Des chamois au pied sûr vont les troupes bêlantes.

La génisse au contraire aime à porter ses pas

Dans les près arrosés par un fleuve aux eaux lentes.
L'homme seul, à qui Dieu destina l'univers

Qu'embellit son génie et que sa main féconde,

L'homme qui doit régner avec lui sur le monde,
Franchir les airs, percer les monts, dompter les mers,

L'homme, toujours plus grand, plus fort que la nature,

Il vit partout où peut vivre une autre créature.

Extrait de: 
1864, Sonnets et Poésies

Armand de Flaux
Homme

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L’Homme
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