Autour du jeune aubier douloureux Grimpent les lézards gris de l'écorce Et la vie d'un hêtre bleu commence Avec espoir en plein soleil au vent rugueux
Tout aussi bien les bêtes les pierres
Les autres arbres se sont parés
Sur la terre et pourtant c'est le hêtre
Qu'entre les arbres je choisis pour sa beauté
Il jaillit et les bêtes les pierres
Dorment tranquilles sous la fraîcheur
La vallée lumineuse et légère
Au ciel fuirait sans l'ombre du hêtre guetteur
Debout près du hêtre bleu vermeille
Je te vois mon amour aux animaux
Rouvrir le Ut des pierres et tu veilles
Ce soir encore quel sommeil monté des eaux
Tu me regardes la nuit s'avance
Il y a quelque part des oiseaux
Dans ce hêtre étoiles d'un flambeau
Qui tremble et dans tes yeux quelle fatigue immense.

Jean-Philippe Salabreuil

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