Dans la Haute Année Blanche

Dans la haute année blanche des couronnes

Jetées en craie au ciel de cendres comme

Une tour serait tremblante immaculée de chaux

Par le couloir brisé des branches comme une lampe

Au fond doucement ronde et le lac est plus beau

Plus clair où elle tombe ô fine tempe À mon épaule je t'aimais fragile ainsi

Radieuse ainsi et menacée mais toute aussi

Dans l'instant secourue plus belle ici vivante

Guérie sans le secours de vie ni de beauté

Mais secours de mort et de force obscure lente (Un désert d'ombre montait au mont du jour d'été)

Je venais je trouvais chemin d'or et de poudre

Au-dessous du passé tourmenté sans résoudre

Le temps ni l'étendue perdus j'ornais venant

De larmes closes l'avenue dès lors fleurie

Je revins il n'est rien de sauvé revenant

Je m'égare à des bords de chute et de furie

Ce n'est que peu qui se maintienne où tout est
condamné

Je m'enfonce vois et me perds un gouffre m'est donné

Le soleil en ombrages brûle des bois dans l'âme

Un seul mot désertique épuise le champ du jour

Et l'onde est montée boire aux barques couronnées de
flammes

Jean-Philippe Salabreuil

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Dans la Haute Année Blanche
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