Visage au ciel et plus
Avec le vent
Je pense de cette pluie le fait
Et ainsi manger
À ce travail quelconque
Semblant correspondre
Au rude matérialisme dominant
Rien moins qu'une habitude

De la mémoire l'esprit humain

Pénètre au cœur des bêtes Ô doute pâture dernière
Le mécanisme en est encore

Un absolu dégradé intelligent

Par l'abondance des allusions

Instinctives orientant la démarche

Simple des répétitions
Liberté de la nature volontaire

Aux passions immodifiables

De la connaissance sexuelle

Conduisant vers le but affaibli
II
Visage au ciel et pur

Avec le vent je pense

Au faîte de la pluie

Manger de ce travail

Conque semblable

Cimérienne de l'isthme

Dominant
Nier moins qu'une habitude

De la mémoire l'esprit

O bêtes pâture douteuse

Du cœur
Le dégradé intelligent

De l'absolu des allusions

Oriente la démarche instinctive

Des répétitions dégradées
Liberté conduisant

Vers le but immodifiable

La connaissance sexuelle

Des passions affaiblies
Ô ciel visage pur

De la pluie défait le vent

Des banquises et ainsi

Le travail ne manque

Aux cœurs subjugués
Néanmoins une habitude
Nie l'habitude l'esprit
Des bêtes au fond des pâturages

César Moro

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